Assemblée générale et Congrés 2015

 
Notre Asseemblée Générale et notre Congrès annuels ont eu lieu en Dordogne, au centre de "Terre de Jor" à la Terre Pointue, 24290 St-Léon-sur-Vézère, les 27, 28, et 29 mars.

Notre Assemblée Générale a eu lieu le vendredi 27 à 17h._

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Nous avons choisi comme thème pour notre Congrès: Le 150ème anniversaire de Mikao Usui, notre histoire.

En français nous n'avons qu'un mot: histoire pour ce qui est historique ou du domaine de la légende, en sachant que les légendes ne doivent pas être prises au 1er degré et qu'elles contiennent des enseignements. En anglais il y a deux mots: history et story.

Nous avons d'abord écouté la "story" puis nous avons travaillé en petits groupes, nous nous sommes réunis pour faire la synthèse.

Nous avons ensuite fait "l'history" en nous appuyant sur des documents écrits ou enregistrés émanant d'Hawayo Takata et Phyllis Furumoto. Aucun document ne venait de livres ou d'internet.

Un jour Phyllis nous a dit que ça la rendait folle de rage que les gens voient le Japon du temps de Mikao Usui comme l'occident à notre époque et elle nous avait conseillé des films à regarder, aussi pendant notre soirée conviviale nous avons regardé un de ces films sur le Japon.

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Témoignage

Un congrès est un lieu où l'on s'enrichit au contact des autres, des interventions et de sa propre réflexion. C'est comme un film, on l'oublie quasi immédiatement ou l'on s'en nourrit pour quelques temps. notre rencontre 2015 fut un bon film!
Nous avons apprécié de revenir sur les expériences des maîtres, ceci suscite toujours des interrogations: nous avons reçu de Mikao Usui, notre cent-cinquantenaire, un moyen de traiter la souffrance de nos proches qui n'est pas quantifiable, mesurable, mais que l'on vérifie au fil de notre pratique.
Ça marche, nos conjoints sceptiques l'admettent lorsqu'ils trouvent que l'on revient reposées de nos rencontres mensuelles ou que mine de rien ils demandent: "tu me fais ton truc là? reikiki? ah non c'est du kiri? c'est ça hein?". bien sûr, la question de la secte est toujours posée les tiers, mais en ce qui nous concerne tout repose sur la confiance en notre pratique.
Inspiré par l'histoire de Jésus Christ qui soignait avec ses mains, Mikao Usui a effectué une démarche que, pour grand nombre d'entre nous, nous ne sommes pas en mesure de refaire et d'ailleurs de quelle utilité serait-ce dans la mesure où le travail est déjà fait et que sa transmission perdure.
Des controverses entre écoles nous n'avons que faire. Le Reiki que nous pratiquons aujourd'hui est simple en la forme: il faut juste être là, présent et appliquer nos mains en suivant le schéma avec des nuances pour les plus sensibles et intuitifs.
La question qui revient parfois c'est: ai-je le droit de penser à autre chose? comment faire pour être là, présent d'un bout à l'autre de la position? Comme nous l'a enseigné Paul lors de son séminaire d'octobre 2014: Oui, nous pouvons être là et ailleurs en même temps, quoiqu'il en soit, reiki vit sa vie et se faufile comme l'eau d'un robinet ouvert là où le corps a soif, mieux que l'eau il n'y a pas de gaspillage.
Faire taire ou laisser faire notre imagination n'y change rien. Donner du Reiki est une occasion de la faire taire pour être à l'écoute du vide et de laisser entrer l'inconnu, l'illumination, la solution d'un problème, des couleurs ou rien.....
Peu importe, faire avec son coeur, c'est ce qui compte le plus. Nous avons apprécié l'atelier sur la vie des maîtres et notamment de réfléchir à la question: "quel est le maître qui vous touche le plus et pourquoi?".
Ce choix fut très révélateur de nous-mêmes comme par exemple: l'intérêt pour les travaux infatigables de recherche de Mikao Usui; pour la clinique de soins de Chujiro Hayashi et son grand courage devant le refus de tuer; la persévérance d'Hawayo Takata à vouloir guérir, à susciter des vocations d'enseignats; la force de Phyllis Lei Furumoto de prendre en charge la lignée pour la perdurer.
Le congrès s'est achevé sur le tirage d'un nom pour envoyer ultérieurement du Reiki, c'est précieux.

Christelle, Danielle et Nadège